mercredi 3 décembre 2008

Aller chez Philippe Delerm...


L'odeur des pommes, le bruit de la dynamo, on pourrait presque manger dehors, aller aux mûres, l'autoroute la nuit, le dimanche soir, la première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules... quand je choisis d’aller chez Philippe Delerm (je dis bien d’aller car il s’agit bien par la lecture de pénétrer dans son univers accueillant), c'est que prendre du recul par rapport à la frénésie de la vie devient pour moi un besoin réel, éminent, urgent, presque vital. Ouvrir un livre de Philippe Delerm, c’est comme se lover dans un cocon, de replonger dans le monde insouciant et sécurisant de l’enfance, c’est goûter au plaisir des joies simples et authentiques, celles qui font du bien, accessibles à tous, c’est saisir la richesse que l’on ne voit pas, qu’on ne voit plus, et qui est pourtant à portée de main. C’est presque une thérapie. Ajouter à cela le décor adéquate : un bon bain chaud moussant, au lit avec sa liseuse et une tisane fumante, ou affalé dans un canapé, le dimanche quand il pleut dehors et que l’on entend les gouttes battre les carreaux. On est bien au chaud.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

moi aussi j'aime philippe delerm