samedi 5 septembre 2009

La ballade de l'impossible, Haruki Murakami


Comme pour "Au sud de la frontière...", je ne peux pas dire que je suis entrée avec une grande facilité dans le roman de Haruki Murakami, "La ballade de l'impossible". Essentiellement parce que l'auteur veut préserver le suspens psychologique, entretenir le mystère. Ainsi, durant les premières pages et une bonne partie du livre, le lecteur ne dispose pas de tous les éléments historiques pour comprendre le récit. Mais Murakami séduit par son écriture empreinte de simplicité et de poésie. Il nous transporte dans un univers de couleurs, de beauté, d'élégance et de mystère. Il donne envie d'aller plus loin et il faut lui faire confiance, tout se tient. Malgré cet univers calme et apaisant dans lequel il nous plonge, s'appuyant sur tous les registres de la sensorialité, la "Ballade"est tragique. On referme le livre sur une douleur étoufée qui laisse un "petit trou dans le coeur". En le reprenant depuis le début, regrettant de ne pas avoir assez savouré la lecture, les images, les petits détails (parce que j'ai fini par le dévorer !), j'ai alors compris les sous-entendus, les non-dits qui m'avaient échappé. C'est un beau livre qui se mérite. L'histoire : celle de Watanabe qui se remémore le souvenir d'un amour lointain. "Hommage aux amours enfuies, la Ballade de l'impossible est un magnifique roman aux résonances autobiographiques, d'une tendresse et d'une intensité érotique saisissantes."

1 commentaire:

pascalita a dit…

je profite de ce commentaire pour te signaler un grand auteur américain qui m'a "scotché" et bêtement j'ai oublié de t'en parler. Il s'agit de Russell Banks. J'ai lu cet été "American Darling", je ne t'en dis pas plus et te le recommande vivement.
si vraiment tu veux en savoir plus je te recommande ce blog sympa découvert récemment qui fait de nombreuses éloges sur cet auteur et particulièrement sur ce roman
http://www.leblogdeslivres.com/?q=banks
Au plaisir d'en reparler bientôt avec toi.
Sinon j'ai commencé ''Il faut qu'on parle à Kevin'' d'une écrivaine américaine, on va voir...
Pascale B.